Jérôme Euzenat, Construction collaborative de bases de connaissance et de documents pour la capitalisation, in: Manuel Zacklad, Michel Grundstein (éds), Ingénierie et capitalisation des connaissances, Hermès Science publisher, Paris (FR), 2001, pp25-48
L'activité de "mémoire technique" est destinée à recevoir la connaissance technique utilisée par les ingénieurs de l'entreprise. Ces mémoires techniques participent de la problématique de la gestion des connaissances ("knowledge management") en ce qu'elles permettent d'accroître les capacités de capitalisation et de gestion de la connaissance et des expériences au sein des entreprises. Une telle mémoire se doit d'être vivante si elle doit être utilisée ou enrichie. Elle doit donc être cohérente et intelligible. L'approche de la mémoire technique présentée ici est nourrie de notre expérience de la construction de bases de connaissance. À cette fin, trois principes sont ici mis en avant : la mémoire technique doit être autant que possible formalisée, elle doit être liée aux sources de connaissance informelle, elle doit exprimer le consensus d'une communauté. On présente brièvement comment le prototype CO4 répond à ces exigences en permettant l'édition de connaissance formalisée sur le world-wide web, la référence des entités modélisées vers des sources informelles et la mise en oeuvre d'un protocole de collaboration destiné à encourager le consensus entre les acteurs.
Mémoire technique, mémoire d'entreprise, serveur de connaissance, consensus, éditeur de connaissance, world-wide web, TROEPS, CO4, collaboration protocol